1er octobre 2010 : De l’éloge du silence temporaire

L’été 2010 en France restera dans les mémoires comme la saison où le couvercle de la boîte de Pandore a été soulevé. La facilité de rapprocher des signes visibles à des traits négatifs et la cécité de la réciproque (associer ces mêmes signes visibles à des traits positifs) n’a plus qu’à jouer son rôle de confirmation intuitive et le tour est joué. Retour aux années noires où ritals, polaks rivalisaient dans l’imaginaire collectif bien pensant (de gauche comme de droite) pour occuper la place du délinquant qu’il suffisait d’éliminer, de repousser pour guérir la société. La sociobiologie (voir les humeurs de 2009, année Darwin) structurait la pensée et l’action politique jusqu’à l’aboutissement nazi. Dans ce contexte, il a semblé utile de prendre de la distance, de ne pas se laisser enfermer dans des arguties simplificatrices où le contre intuitif n’a plus sa place, la cédant aux prétendues évidences. C’est pourquoi la matinée qui a débouché sur la proposition du 18 septembre ne fut pas ouverte au public, contrairement à ce qui était prévu, mais a permis aux associations qui percevaient autrement l’interculturalité de bâtir un argumentaire renouvelé qui fait l’objet d’une prise de position.

Loin d’être un recul ou une défaite, il s’agit de reprendre possession du terrain du débat pour ne pas se faire instrumentaliser.

Toutes les contributions sont bien évidemment les bienvenues et, si elles sont en nombre, une journée de mise en commun pourra être organisée.

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