Les « nouvelles » technologies ne sont plus si nouvelles que ça et irriguent tout notre environnement en bouleversant les notions anciennes de frontières, de porosités, de « communautés », et même de pensée. Est-il possible d’identifier leur impact sur les notions de cultures, d’identités, d’appartenances, voire même d’interculturalité ?
Quelques pistes existent : une étude montre assez logiquement comment Facebook et Tweeter avec leurs acceptations ou refus d’amis engendrent une forte fermeture sur l’entre soi d’où la contradiction est absente, mais d’autres questions se posent :
Quelle place pour la pensée magique sur le web ? Les communications par Skype autorisent la télémédecine mais aussi la télé-sorcellerie (ou télé-désensorcellement) ? Voyants et magnétiseurs ont d’ores et déjà pignon sur toile.
Pense-t-on suffisamment aux diasporas réparties autour du globe qui se transmettent telle ou telle expérience du quotidien ?
En quoi le processus de digitalisation massive favorise l’uniformisation des pensées ou les sclérose autour d’attracteurs plus puissants que d’autres ?
Que perd-t-on et que gagne-t-on par ces outils digitaux dans les échanges interculturels ?
Enfin, quelle interculturalité bâtir entre geeks et numérico-résistants ? Cet antagonisme relève-t-il d’une pure consommation technologique à laquelle on pourrait résister en luttant contre l’obsolescence programmée, même des outils logiciels ? Mais en 2017 peut-on vraiment se payer le luxe de ne pas être connecté ?
Programme
Jérôme Micucci (www.semi-k.net ) : Comment les NTIC transforment notre exposition publique et notre intimité : enregistrement audio: Ecouter l’enregistrement
Frédéric Sultan (association Vecam http://vecam.org/ ) : Impact de la « plateformisation » sur les pratiques sociales et le vocabulaire numérique des communs : Ecouter l’enregistrement
Sites consultés pendant l’intervention : https://www.moncompteactivite.gouv.fr/cpa-public/ et http://wiki.remixthecommons.org/index.php?title=Accueil
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