Dans l’imaginaire et la règle occidentaux, le territoire est organisé en géométrie et attribué à un propriétaire bien identifié qui en détermine les usages. Certaines parties de cet espace sont mises en commun, l’Etat ou la collectivité s’en attribue la propriété et en fixe les règles et redevances. Il en va ainsi des voies de circulation, des agoras officielles ouvertes (places, terrasses de café, …) ou fermées (salles de fêtes, bibliothèques municipales, …), de certains lieux de commerce (marchés, puces, …).
La cohabitation avec d’autres types d’usages n’est pas toujours simple et on connait les questions posées par un nomadisme privatisant cet espace public typiquement sédentaire. De même, l’exportation de ce modèle dans des contrées lointaines a produit de profonds déséquilibres et fut source de grande violence.
Pour autant, cette représentation n’est pas figée et si l’on veut bien se pencher sur les usages réels et sur les représentations qui les animent, on peut constater que l’être humain est loin de considérer l’espace à la seule aune du système métrique.
Programme :
Etienne Le Roy : Quelques modalités diversifiées d’appropriation de l’espace. Pertinence de leur importation dans l’analyse de l’espace occidental.
Stéphane Tessier : Que peut-on retenir des représentations et usages de l’espace public par les enfants des rues observés dans les années 90. Quelle actualité ?
Enregistrements audios des interventions:
Intervention d’Etienne Le Roy; Transparents de la présentation d’Étienne Le Roy (à venir)
Intervention de Stéphane Tessier; Transparents de la présentation de Stéphane Tessier
Poster un Commentaire