Dans la suite des réflexions initiées pour tenter de mettre du sens aux attentats de 2015, nous proposons de partager les expériences qui peuvent éclairer le débat.
Distinguer la construction identitaire qui caractérise toute adolescence depuis la nuit des temps et sa vulnérabilité, du passage à l’acte terroriste en lien avec la radicalité peut donner des pistes d’intervention. En effet cette construction identitaire passe nécessairement par la recherche des origines, leur fantasmatisation, par le rejet structurant des cadres adultes, par l’attention portée aux discours utopistes, par le sentiment d’invulnérabilité et, entre autres, le don de soi.
Autant d’éléments de fragilité que des esprits mal intentionnés peuvent aisément manipuler et mettre à profit. Comment les acteurs de terrain peuvent-ils contrecarrer ces instrumentalisations ?
Programme :
Rony Brauman : Concurrences et hiérarchies de victimisation dans les discours respectifs des médias et des candidats au Djihad
Daniel Delanoë, Dominique Terres : Construction identitaire du jeune, filiation et influences de l’interculturalité.
Contribution de Yannick Francois : Un impossible non négatif
Une erreur de manipulation a rendu les enregistrements inaudibles, mille excuses…
Pour l’intervention de Rony Brauman on peut (ré) écouter l’émission Répliques du 5 mars 2016
Pour celle de Daniel Delanoë, se reporter à l’article: Delanoë Daniel, « Pourquoi il ne faut pas avoir peur du transfert et du contre-transfert culturels« , Carnet Psy n°188/avril 2015, p 22-26.
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