Une diversité méconnue : le handicap mental
Forts de toutes nos réflexions sur l’altérité et la diversité, assez empreintes d’exotisme malgré la distance que nous tentons d’apporter, nous souhaiterions aborder sous une nouvelle perspective la question du handicap mental. Cliniciens, nous envisageons cette notion sous un abord physiopathologique qui se réfère à une norme socialement construite autour de l’habituelle pensée qui circule au sein du groupe humain considéré. Cette normalisation engendre une définition en creux de la différence en la qualifiant de « handicap », littéralement une égalisation des chances en bridant les plus forts.
Or ces situations de handicap mental engendrent dans le quotidien des situations d’altérité comme on en rencontre avec les populations exotiques ou en situation de précarité. Envisager le monde du handicap mental comme un univers à part avec ses codes, rites et représentations sous un angle purement socio-anthropologique enrichit considérablement sa perception et l’organisation d’une communication.
C’est le concept de « diversité neuronale » repris par Éric Marchandet, membre fondateur de l’association.
Auparavant a été projeté un petit film d’une rencontre entre public lycéen et agents d’un ESAT de Vitry sur Seine sur les questions de sexualité élaboré à l’occasion du 1er décembre 2014, journée mondiale de lutte contre le sida qu’on pourra voir comme un choc des « cultures ».
En introduction du samedi, suite du séminaire de mai 2016 sur les territoires : Marie Ange Vincent : Témoignage sur comment un hôpital est revenu à sa vocation première d’hospitalité : Saint Vincent de Paul devenu CHRS et la dynamique du projet « Les grands voisins ».
Enregistrements audios:
Intervention de Marie Ange Vincent : Les grands voisins
Ecouter l’enregistrement
Présentation ppt projetée
Intervention d’Eric Marchandet : la diversité neuronale : 20161008EricMarchandet
Débat suivant la projection du film: 20161008Debatpostfilm
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